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Plainte contre l’ancien directeur général de la PNH, Normil Rameau et ses collaborateurs : Rony Timothé et Biron Odigé trahis par leur trouble passé 

 

 

 

 

Par - Mis à jour le 2025-12-13 à 11:28

Publié le 2025-12-13 à 11:28

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Réagissant au sixième rapport du Conseil de sécurité, en date du 6 février 2025, établi par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur les sources et les itinéraires du trafic d’armes ainsi que sur les flux financiers illicites, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits de l’homme (RNDDH), Me Pierre Espérance, a dénoncé une mauvaise interprétation dudit rapport.

 

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Selon lui, Rony Timothé et Biron Odigé auraient induit en erreur le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Fritz Patterson Dorval, en déposant une plainte au parquet contre l’ancien État-major de la Police nationale d’Haïti (PNH), dirigé à l’époque par Normil Rameau. Cette plainte porte sur une affaire de cartouches prétendument perdues en République dominicaine entre 2023 et février 2024.

Qualifiant cette plainte de « fatra », Me Espérance rappelle qu’une enquête menée par les autorités dominicaines en 2024 avait déjà abouti à l’arrestation de dix (10) personnes dans le cadre de cette affaire.

Pour le directeur exécutif du RNDDH, le chef du parquet de Port-au-Prince, qui doit également jouer son rôle de « défenseur de la société », aurait dû classer l’affaire sans suite en raison de l’insuffisance de preuves.

Il met en garde contre toute tentative de persécution politique de la part du commissaire Dorval et soutient que la disparition d’environ un (1) million de cartouches, évoquée par Rony Timothé et Biron Odigé qu’il qualifie de racketteurs ayant bénéficié de largesses sous l’administration de Frantz Elbé, relève en réalité de la Police dominicaine.

Me Espérance appelle ainsi à mettre fin à toute forme d’instrumentalisation et de politisation de l’appareil judiciaire. Il rappelle, par ailleurs, que l’actuel secrétaire d’État à la Sécurité publique avait lui-même été victime de manœuvres similaires en 2003 et serait aujourd’hui, selon lui, la tête pensante de tels agissements.

 

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